samedi 3 septembre 2011

Conduire à Paris, la nuit, en état d'ébriété c'est mal. Très mal. C'est pour ça qu'on a inventé le vélib.

Paris Plage

Avec un mois de Juillet comme celui qu'on a eu, j'en ai profité pour faire un tour dans la capitale. Oui parce que temps pourri pour temps pourri, mieux vaut être à Paris plage qu'à Carnac, au moins, on a des alternatives. Et ce qui est bien à Paris, c'est la facilité avec laquelle on parvient à se déplacer tout en profitant du paysage.

Entre le taxi, la voiture personnelle, le métro et le vélib, j'ai choisi le vélib. Oui parce qu'au moins il y en a toute la nuit, qu'on ne pollue pas et qu'on muscle nos fessiers.
En plus ce qui est bien en vélo, le soir, à Paris, en état d'ébriété, c'est qu'on redécouvre les règles de circulation. Oui car je ne sais pas si vous avez déjà vu des parisiens au volant mais c'est un peu comme des américains à dos de chameau, c'est une catastrophe ! Résultat en vélo, on se sent roi du monde, on joue du pouet pouet, on lache les mains, on s'arrête quand on le sent, on zigzague, on prend des raccourcis qui nous fond gagner une demi heure de trajet (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué hein?). On voit le paysage, on chante pour faire de la musique ( et on mange la pluie aussi accessoirement ). Bref, tout un monde, devant nous, grace à nous, entre deux coups de pédale. D'ailleurs je serais d'avis pour dire que même sobre et en pleine journée, il est plus facile de bouger en vélo. Si on enlève l'inconvénient d'arriver puant au travail, au moins, on est de bonne humeur parce qu'on s'est pas coltiné tous les autres gens puants dans le métro, ni les embouteillages, qui puent, eux aussi.
Bon, par contre, rentrer en vélib c'est bien, mais quand on loge sur la bute de Montmatre, on rigole beaucoup moins, et on le regrette le funiculaire, je peux vous le dire !.

Enfin, quoi qu'il en soit, malgré toutes ses pratiques sympathiques, on n'est pas parisien toute l'année et le reste du temps avoir une voiture est l'idéal, bah oui, comment voulez vous passez d'une ville à l'autre sinon ? (Ne répondez pas le train, la SNCF est en grève) . Si on ne compte pas les frais que ça engage ; les étudiants ont un choix à faire: Avoir une voiture et vivre dedans, ou avoir un logement et être piéton, ou prendre le bus. Quand on décide l'alternative voiture, car on peut éventuellement frimer de temps en temps avec le monospace de papa maman, encore faut-il être en capacité de tenir le volant. Et pour ça il faut Passer son permis. Le pire des mange fric jamais imaginé. Et le pire des cauchemars. Je pense que les moniteurs d'auto école doivent être recrutés selon des tonnes de critères tant qu'ils sont désagréables et anti pédagogues. Oui, les moniteurs aiment bien se sentir supérieurs je pense, et ils sont assez forts pour ce qui est de te rappeler à quel point tu n'as aucun talent ni aucune utilité dans le monde dans lequel tu vis. Ma monitrice, que j'appellerais Cruella ici, devait tenir son talent à Brice de Nice en tant que Reine de la Casse. Si bien qu'arrivés à la veille du permis, le stress est tel qu'on perd les pédales. Dommage, pour un véhicule se maitrisant précisément par des fichues pédales. Nos mouvements ne se coordonnent plus et on a l'impression d'avoir besoin d'un bac +6 code de la route. Je sais de quoi je parle car je viens justement de passer l'examen pour la première fois (parce que maman l'a un beau monospace ! :) ).
Pas étonnant que certains moniteurs se faisaient agresser en cas de résultat négatif, car à 77 euros l'inscription, moyennant 7 heures de conduite à 38€ entre chaque tentative en cas d'échec. Alors maintenant, ils ont trouvé la solution. les résultats en différé. Comme ça les frustrés peuvent aller directement se pendre après, la famille ne saura que 2 jours après s'ils ont eu tort ou raison. Sinon on peut aussi trouver la solution hibernation partielle pour éviter de se désecher au soleil parce qu'attendre 48heures scotchés devant la boîte à lettres, c'est usant.
Quand finalement on apprend qu'on a réussi à franchir l'étape de l'examen, qu'on est reçu (par quel miracle ?). Et qu'on peut enfin conduire un véhicule de tourisme de catégorie A. La première idée qui m'est venu à l'esprit c'est : Cruella j'tai ni***!  La phrase de tous les proches quand à elle se rapporte généralement à "OUAH, il faut fêter ça". Ainsi, soit on fête ça, on rentre en voiture et on perd son tout jeune permis. :). Soit on regarde les autres fêter ça, fièrement assis au volant de son bolide qui est de piètre compagnie face au spectacle de déchéance humaine qui se dresse devant nous. Ou alors, telle une soirée basique de quand on était piéton on dort sur place (ou prend le vélib, cf quelques lignes précédentes).

Quoi qu'en soient mes critiques éperdues, entre vélib et voiture moi j'ai choisi, j'alterne, voiture à l'aller, vélib au retour ! Parce qu'il faut l'avouer, examen et apprentissage, calvaire ou pas, une voiture c'est bien pratique pour tous nos petits séjours et déplacements, et puis, on se sent grand avec notre petit papier rose, et quelle liberté ! Rien que pour le principe de se dire qu'on n'est plus obligé d'être dépendants, ça vaut le coup.. Et puis, pollueur et pompe à fric ou pas, ou metterions nous nos couettes de survie si ce n'est dans le coffre de titine hein ? 

1 commentaire:

  1. Mais on ne prends jamais de couettes de survie que crois-tu? Car quand on est jeunes, on est insouciants, et super forts parce qu'on peut tout faire et rien de nous arrête!
    Oui bon d'accord je vais à l'encontre de tout ton développement mais faut bien foutre un peu sa merde :)
    Sinon que dire, tout ce commentaire n'est qu'une excuse pour te laisser une petite impression. J'aime particulièrement ton (édito) texte de présentation, et j'aime bien aussi ton style humoristico-critique. Mais ça tu le savais déjà, collègue d'écriture ;)
    Je repasserais.

    Redsmile

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