lundi 6 mai 2013

And someday, the whole world turned into a huge couch potatoe.

L'humain, où la capacité d'autodestruction plus forte que l'envie.
 La science disaient-ils. L'évolution de l'espèce humaine, l'apogée de ses possibilités. 
Les années 2100 ne sont en fait qu'un cercle d'improbabilités, de paradoxes, d'inutilités, de merdes. 
A l'heure ou le monde produit plus de savoir qu'il n'en a jamais créé, on utilise nos cerveaux pour ne plus s'en servir ensuite. Réfléchir une fois pour en faire le moins possible ensuite. 
Le résultat me paraît évident et saute aux yeux. Les seules calories perdues de la journées deviennent celles du clic incessant d'une souris qui à la base n'en voulait pas tant. Les efforts se perdent, les suées ne sont que graisses dégoulinantes, le sport n'est qu'un mythe, on dit qu'on s'y mettra, mais pas demain, demain il y a la saison 79 de How I met Your Mother.
Et alors on vit dans cette hypocrisie. Celle qui nous fait feuilleter des magazines, depuis notre lit, un magnum à la main. Ces magazines nous renvoient celle qu'on voudrait être, ceux qui font rêver. Et à côté de cela, on réfléchit à comment on pourrait se débrouiller pour manger une autre glace sans se déplacer de son lit. 
Les problèmes d'aujourd'hui sont la flemme, le surmenage psychologique, et les facilités. Des fléaux. On peux parvenir à survivre et subvenir à nos besoins sans mettre le nez dehors de la journée. 
Les téléconférences à la place des voyages.
Le téléphone à la place du déplacement,
L'email à la place du courrier,
L'ordinateur à la place de tout.
Le smartphone à la place des mots croisés.
Même les courses et le shopping peuvent être réalisés depuis son lit maintenant. Et progressivement, le monde entier se transforme en masse immonde de la flemme. Comme purs produits de consommation des pizzas à emporter, des 250 chaînes de Junk télévision et de la vodka aussi.
Petit à petit nos doigts s'incrustent dans l'ordinateur, nos cerveaux fondent de par trop de troubles mentaux, nos muscles n'existent plus. 
On a même la flemme de faire l'amour. La nouvelle mode est dorénavant la grève du sexe. Si les motivations sont autres que la flemme, la société se désagrège au fur et à mesure que les années passent. 
Les chargés de communication qui me sont si chers ne deviennent que des esclaves technologiques, les journalistes assis à leur bureau, pour la plupart. Et pourquoi ? Parce qu'on ne nous permet plus de mouvements. 
Une société de patates écrasées, littéralement. Des patates. Sans germes, parce que les idées se meurent. Les programmes poubelles, les applications attrape-couillon, les canapés. Uniquement des risques de perte de soi, de décrochage, d'oubli. De lassitude, d'abandon. Les volontés sont annihilées par les fainéantises des proches. Les motivations brimées. On devient l'ombre de nous même, on ravale sentiments et toute expression. On se tue à vouloir, sans pouvoir. On tente de s'en sortir, mais on est coincés comme dans un mauvais remix du Truman Show. 
Nous sommes les sans-avenir, les bons à rien. Ceux à qui on a supprimé l'ambition, les rêves et la foi en soi. Ce, depuis que les machines font mieux que l'homme. Ce depuis que le réchauffement climatique empêche de courir dehors. Ce, depuis que l'eau est plus chère que le soda. Ce depuis qu'on dépense la vie de certain en jets privés et piscines individuelles. Depuis qu'on a dépassé 2100. Depuis que les bébés naissent un smartphone à la main, et un Big mac dans l'autre. Il y a à peine 100 ans on disait que la vie valait la peine d'être vécue, que les entraves au bonheur étaient déchirées à chaque pâquerette cueillie, à chaque océan visité. A chaque ballon frappé. 
Mais depuis les côtes bretonnes sont envahies d'algues vertes nocives, la Méditerranée est une poubelle, les Pays Bas et le Bangladesh sont sous l'eau. Les îles autrefois paradisiaques aussi. Et tout ça parce que nos ancêtres n'ont pensé qu'à leur gueule. 
Les années 2100, c'est la loose. Le Père Noël est mort, et tous les rêves aussi...

Alors, en attendant, ouvre les yeux, la fenêtre. Prend ton vélo et courre dans les champs. Tape dans un ballon aussi fort que tu le peux et va te baigner en Bretagne. Roules toi sous la neige et cueille les fleurs des champs. Bouge toi, vis. Parce que la vie ne sera jamais aussi belle qu'elle ne l'est maintenant. Il est trop tard pour espérer. 





Il est temps de vivre ta vie. Et si tu penses que le bonheur est derrière ce mur alors franchi le.

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